COP29 à Bakou : lutte pour un financement climatique suffisant

Bill Hare, PDG de Climate Analytics, souligne l’importance de l’action immédiate : “Le destin de la planète dépend largement de ce que nous pourrons accomplir dans cet espace (COP29) et à l’échelle nationale dans les cinq à dix prochaines années.

INTERNATIONAL

La Rédaction.

11/12/20241 min read

La 29e Conférence des Nations Unies sur le Changement Climatique (COP29) se déroule du 11 au 22 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan, et met en lumière l’urgence de trouver des financements pour le climat. Alors que des milliers de milliards sont nécessaires pour permettre aux pays les plus pauvres de s’adapter et de réduire leurs émissions, les enjeux n’ont jamais été aussi critiques.

Bill Hare, PDG de Climate Analytics, souligne l’importance de l’action immédiate : “Le destin de la planète dépend largement de ce que nous pourrons accomplir dans cet espace (COP29) et à l’échelle nationale dans les cinq à dix prochaines années. Les coûts d’investissement, bien que colossaux, sont minimes par rapport aux multiples milliards de dommages que nous subirons si nous n’agissons pas.” Ses propos rappellent qu'un retard dans les investissements verts risquerait d’entraîner des conséquences économiques désastreuses.

La difficulté majeure reste le financement des nations moins favorisées. Le soutien actuel de 100 milliards de dollars par an est loin de suffire, et les experts demandent désormais une augmentation à au moins 1 000 milliards par an. Cependant, l’instabilité politique dans des pays donateurs comme les États-Unis et l’Allemagne complique les engagements financiers à long terme, laissant planer des incertitudes sur les avancées attendues à la COP29.

Par ailleurs, l’absence de nombreux dirigeants de premier plan et de grands émetteurs de carbone comme les États-Unis et la Chine accentue l’incertitude. Les chiffres sont néanmoins parlants : sans engagements financiers solides, la crise climatique ne fera que devenir plus coûteuse à mesure que les impacts se feront sentir, plaçant la communauté internationale devant un choix décisif pour l’avenir.