Fantasmes médiatiques et réalité républicaine : le président Oligui face aux approximations
Le 22 mai dernier, le média Africa Intelligence, bien connu pour ses enquêtes confidentielles teintées de sensations, a publié un article visant à semer le doute sur la nature du séjour privé du président gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema à Paris. L’article procède de manière sournoise, en entrelaçant faits isolés, suppositions non vérifiées et rapprochements opportunistes.
POLITIQUE
La Rédaction
5/24/20253 min read


Le 22 mai dernier, le média Africa Intelligence, bien connu pour ses enquêtes confidentielles teintées de sensations, a publié un article visant à semer le doute sur la nature du séjour privé du président gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema à Paris. L’article procède de manière sournoise, en entrelaçant faits isolés, suppositions non vérifiées et rapprochements opportunistes. Le cœur de leur démonstration ? Laisser entendre que le président gabonais aurait profité de son passage à Paris pour orchestrer une rencontre familiale à huis clos avec des membres des familles Bongo et Sassou Nguesso.
Ce type de récit pseudo-analytique repose moins sur des faits que sur des intentions prêtées, des coïncidences surinterprétées et une volonté manifeste de nuire à l’image d’un chef d’État dont l’action, depuis le 30 août 2023, tranche radicalement avec les pratiques du passé.
Le droit au privé pour un chef d’État républicain
Le président Oligui Nguema, comme tout dirigeant, a parfaitement le droit de disposer de temps personnel, y compris à l’étranger. Son séjour à Paris, consécutif à une visite au Vatican, ne nécessitait aucun communiqué officiel. Contrairement à ce que l’article laisse entendre, le silence n’est pas synonyme d’opacité. Il est le reflet d’une éthique de la discrétion, qui consiste à ne pas instrumentaliser chaque déplacement à des fins de communication. C’est une rupture claire avec la tradition précédente, où chaque mouvement présidentiel faisait l’objet d’une couverture exagérément médiatique, souvent déconnectée de tout résultat concret.
Le président n’est pas en tournée d’apparat. Il agit, discute, bâtit des ponts avec ceux qui veulent accompagner le Gabon dans sa transformation.
Une diplomatie pragmatique et respectueuse des usages
Parmi les éléments mis en avant par Africa Intelligence, figure la prétendue "rencontre" avec Denis Sassou Nguesso, président du Congo-Brazzaville. Là encore, les faits sont simples : les deux chefs d’État se trouvaient dans le même hôtel. Un salut entre voisins, collègues et aîné/benjamin dans la sphère politique africaine n’a rien d’inédit. Il relève du respect mutuel, d’un usage protocolaire, mais surtout d’un comportement digne.
L’erreur d’analyse serait d’y voir une connivence clanique. C’est méconnaître les réalités diplomatiques africaines, où la civilité et l’hospitalité président toujours sur la suspicion.
Une ligne de rupture claire avec l’ancien régime
L’un des angles les plus fragiles de l’article concerne la supposée proximité entre le président Oligui Nguema et des membres de la famille Bongo, en particulier Noureddin et Pascaline. Or, depuis le 30 août, la posture du chef de l’État gabonais est sans ambiguïté : la page est tournée. Aucun lien personnel, aucune collusion politique ni relation opérationnelle ne subsistent entre l’actuel pouvoir gabonais et les figures de l’ancien système.
En insistant sur la simple présence supposée de ces personnalités à Paris, Africa Intelligence tente d’établir une convergence d’agenda là où il n’y a que coïncidence géographique.
Un séjour porteur de perspectives concrètes pour le Gabon
Ce déplacement a permis au président d’approfondir des discussions avec plusieurs partenaires stratégiques. En particulier, des investisseurs privés, notamment dans les secteurs minier, énergétique et industriel, ont été approchés ou reçus, dans la perspective de renforcer les flux d’investissement directs au Gabon. Ces discussions, qui devraient déboucher sur des protocoles d’accord prochainement, témoignent de la volonté du chef de l’État d’ouvrir son pays à des partenariats sérieux, tout en conservant une souveraineté nationale assumée.
D’autres échanges, plus institutionnels, auraient eu lieu avec l’Agence Française de Développement (AFD), dans la continuité d’une coopération axée sur les projets structurants.
L’exigence des faits contre la tentation du sensationnalisme
En conclusion, il apparaît clairement que l’article d’Africa Intelligence relève davantage du roman politique que de l’enquête. Par un jeu d’imprécisions, d’ellipses et de suppositions, il cherche à discréditer l’image d’un président qui a fait du sérieux, du travail et de la transparence les piliers de sa gouvernance.
La vérité est limpide : Brice Clotaire Oligui Nguema œuvre, y compris dans la discrétion de ses séjours privés, au redressement du Gabon. L’heure n’est plus aux clans, mais à la reconstruction nationale.