Gaza : La crise humanitaire et éducative s’aggrave sous les bombardements

Le quotidien des familles déplacées témoigne de l’urgence de la situation. Wade' Al Masri, père de famille, relate avec angoisse les conditions de survie après avoir fui le camp de Jabaliya pour une région jugée plus sûre de Gaza. Pourtant, le désespoir persiste : « Il n'y a pas d'endroit sûr. Nous sommes partis sous les bombardements, et ici, c'est inhabitable.

INTERNATIONAL

La Rédaction.

11/4/20241 min read

À Gaza, la population civile subit un lourd tribut au fil des hostilités prolongées, alimentant une crise humanitaire et éducative d'une ampleur sans précédent. Plus d'un an après le début des conflits, l’éducation est en péril pour des milliers de jeunes Gazaouis : près de 90 000 étudiants et 600 000 enfants sont privés de cours en raison des infrastructures éducatives réduites en ruines par les bombardements incessants. Les écoles, jadis lieux de vie et d'apprentissage, ne sont plus que décombres, ajoutant au désespoir des habitants.

Le quotidien des familles déplacées témoigne de l’urgence de la situation. Wade' Al Masri, père de famille, relate avec angoisse les conditions de survie après avoir fui le camp de Jabaliya pour une région jugée plus sûre de Gaza. Pourtant, le désespoir persiste : « Il n'y a pas d'endroit sûr. Nous sommes partis sous les bombardements, et ici, c'est inhabitable. Pas d’aide, pas de nourriture, pas d'eau », confie-t-il, épuisé. La situation est critique alors que près d'un million de personnes ont dû fuir le nord de Gaza, tandis que 400 000 résidents y restent, affrontant le siège et la destruction progressive des infrastructures.

Malgré les appels pressants de la communauté internationale, Israël poursuit ses opérations militaires, et l’accès à l’aide humanitaire demeure limité. Les hôpitaux, derniers refuges d'une population exsangue, font eux aussi l’objet de frappes, amplifiant la souffrance. Dans ce contexte tendu, une nouvelle législation israélienne menace de restreindre davantage les actions de l’UNWRA, l’agence des Nations unies dédiée à l’aide à Gaza, laissant présager une aggravation de cette crise déjà alarmante.