Législatives : des magistrats sous enquête après des irrégularités

Sous l’impulsion du président Brice Clotaire Oligui Nguema, le Gabon engage des réformes pour garantir des élections transparentes et justes. Face aux irrégularités détectées lors du premier tour législatif, plusieurs magistrats ont été sanctionnés. Cette démarche illustre la volonté claire du président de restaurer la confiance dans les institutions.

POLITIQUE

La Rédaction.

10/7/20251 min read

Au Gabon, le premier tour des élections législatives et locales, tenu fin septembre, s’est déroulé dans un contexte de transition politique important. Ces scrutins, cruciaux pour le retour à l’ordre constitutionnel, ont révélé plusieurs irrégularités sur le terrain, notamment dans la gestion des procurations et la transparence des résultats.

Face à ces dysfonctionnements, le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a réaffirmé sa volonté de bâtir des institutions solides, crédibles et dignes de la confiance des citoyens. Il a rapidement pris des mesures pour faire toute la lumière sur les irrégularités signalées, notamment en demandant des enquêtes administratives approfondies.

Des commissions électorales locales, majoritairement présidées par des magistrats, sont au cœur des investigations. Plusieurs d’entre eux sont soupçonnés d’avoir manqué à leur devoir d’impartialité. En réponse, près d’une dizaine de présidents de commission ont déjà été relevés de leurs fonctions pour « fautes graves », preuve de la détermination du chef de l’État à rompre avec les pratiques du passé.

Parmi les cas signalés : procurations émises pour des personnes décédées, résultats contestés ou encore gestion opaque de certains bureaux de vote. Le gouvernement de la Transition, sous l’impulsion du président Oligui Nguema, entend rétablir des règles strictes et mettre fin à l’impunité.

Cette volonté de transparence s’inscrit dans une démarche plus large de refondation des institutions et de restauration de l’État de droit. Le président Oligui Nguema, dès son arrivée au pouvoir, a placé la lutte contre la corruption, l’injustice et les abus de pouvoir au cœur de son action.

Alors que des sanctions disciplinaires, voire judiciaires, sont envisagées contre les magistrats impliqués, cette affaire confirme la nécessité des réformes engagées. Elle démontre également la vigilance du nouveau pouvoir et son engagement à garantir un avenir démocratique au peuple gabonais.