Les Autochtones du Gabon célèbrent leur patrimoine culturel immatériel.
Cette célébration portait également sur la thématique « Intelligence artificielle et patrimoine culturel immatériel », visant à encourager une réflexion sur l’utilisation des outils numériques pour protéger et valoriser le patrimoine immatériel.
SOCIÉTÉ
La Rédaction.
10/18/20241 min read


À l’occasion de la Journée internationale du patrimoine culturel immatériel, l'Association pour le devenir des autochtones et de leur Connaissance immatérielle (ADACO) a organisé une série d'activités mettant en valeur les traditions des peuples autochtones, notamment les Babongo du sud du Gabon. Ateliers, veillées traditionnelles, contes, chants et danses ont rythmé cette célébration, avec pour objectif de promouvoir le patrimoine vivant et le tourisme culturel. « Nous avons honoré le legs de nos ancêtres à travers nos us et coutumes », a déclaré Davy Pouaty Nzembialela, porte-parole de l’ADACO.
Cette célébration portait également sur la thématique « Intelligence artificielle et patrimoine culturel immatériel », visant à encourager une réflexion sur l’utilisation des outils numériques pour protéger et valoriser le patrimoine immatériel. L’ADACO a plaidé pour une collaboration entre le Gabon et les parties prenantes afin de réglementer l’impact de l’IA sur les industries culturelles. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large, soutenue par l’UNESCO, pour garantir la transmission intergénérationnelle des savoirs autochtones.
Accréditée depuis 2022 auprès du Comité intergouvernemental de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, l’ADACO a déjà participé à la 18ᵉ session de Kasane au Botswana et se prépare à la 19ᵉ session prévue à Asunción, au Paraguay. Ces engagements renforcent son rôle de premier plan dans la défense des savoirs autochtones, lesquels sont adaptés depuis des millénaires pour guider les interactions entre les communautés et leur environnement naturel.