Murielle Minkoué Mintsa : De la Constitution au Code électoral, un rôle central dans la transition

La désignation officielle de Murielle Minkoué Mintsa a été annoncée par Ulrich Manfoumbi Mafoumbi, Conseiller spécial et Porte-parole du président du CTRI, depuis Paris, où Brice Clotaire Oligui Nguéma, président de la transition, se trouvait en déplacement.

POLITIQUE

La Rédaction.

12/9/20242 min read

Murielle Minkoué Mintsa, ministre de la Restauration des institutions, continue de jouer un rôle clé dans la transition politique du Gabon. Après avoir présidé le Dialogue national inclusif du 2 au 30 avril 2024 et dirigé le Comité constitutionnel national pour la rédaction du projet de constitution controversé, elle a récemment été désignée Coordonnatrice nationale de la Commission chargée d’élaborer l’avant-projet du Code électoral. Cette commission vise à préparer les prochaines échéances électorales, qui marqueront la fin de la transition amorcée après le coup d’État du 30 août 2023.

La désignation officielle de Murielle Minkoué Mintsa a été annoncée par Ulrich Manfoumbi Mafoumbi, Conseiller spécial et Porte-parole du président du CTRI, depuis Paris, où Brice Clotaire Oligui Nguéma, président de la transition, se trouvait en déplacement. La Commission réunira des personnalités influentes, notamment des membres du Comité constitutionnel initial, comme le constitutionnaliste Télésphore Ondo et le Doyen politique Zacharie Myboto. Ces figures emblématiques, aux côtés des ministres Hermann Immongault (Intérieur), Brigitte Onkanowa (Défense), et Paul-Marie Gondjout (Justice), contribueront activement aux réformes électorales à venir.

Parmi les membres de cette Commission, on trouve également des personnalités politiques et sociales comme Dr Nicole Assélé, ancienne ministre des droits des femmes, qui a joué un rôle actif au sein de la plateforme « Ensemble pour le Gabon ». Elle représente désormais ce mouvement dans le cadre des discussions électorales, tout en mettant l’accent sur des points cruciaux comme la mise à plat du fichier électoral actuel et l’adoption d’un fichier biométrique.

Le Porte-parole du président du CTRI, Ulrich Manfoumbi, a précisé que cette Commission doit réviser les textes électoraux tout en intégrant les recommandations issues du Dialogue national inclusif. Avec un délai fixé à quinze jours pour finaliser sa mission, cette Commission a pour objectif de poser les bases solides des prochaines réformes électorales et de garantir un système électoral transparent et fiable, indispensable au retour à une stabilité politique durable pour le Gabon.