Un cessez-le-feu fragile mais porteur d'espoir au Liban

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a toutefois émis des mises en garde sévères, soulignant qu’Israël ne tolérera aucune infraction. « Toute violation du cessez-le-feu, qu’il s’agisse d’une attaque ou d’efforts pour se réarmer, sera considérée comme une transgression grave et entraînera une réaction ferme », a-t-il déclaré.

INTERNATIONAL

La Rédaction.

11/27/20241 min read

Le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, entré en vigueur ce mercredi à 4 heures du matin, représente une étape clé dans la recherche de stabilité au Liban. Aucune violation n’a été signalée dans les premières heures suivant son application, offrant un début prometteur à cet accord négocié sous l’égide des États-Unis. Le texte prévoit un retrait progressif des forces israéliennes du territoire libanais sur une période de 60 jours, tandis que l’armée libanaise prendra le contrôle du sud du pays pour empêcher une réorganisation des forces du Hezbollah.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a toutefois émis des mises en garde sévères, soulignant qu’Israël ne tolérera aucune infraction. « Toute violation du cessez-le-feu, qu’il s’agisse d’une attaque ou d’efforts pour se réarmer, sera considérée comme une transgression grave et entraînera une réaction ferme », a-t-il déclaré. Cette position intransigeante reflète la complexité de la situation sécuritaire dans une région marquée par des tensions persistantes.

Ce cessez-le-feu met fin à 14 mois de combats intenses, bien qu’il n’aborde pas directement le conflit en cours dans la bande de Gaza. Cependant, cette trêve au Liban pourrait réduire le risque d’un affrontement plus large impliquant Israël et l’Iran, qui soutient activement le Hezbollah et le Hamas. Le contexte reste néanmoins tendu, en particulier en raison des échanges d’armes entre l’Iran et ces groupes armés.

En Israël, l’accord suscite une opposition interne. À Tel-Aviv, des dizaines de militants de droite ont manifesté mardi soir pour dénoncer ce cessez-le-feu, le jugeant contraire aux intérêts sécuritaires du pays. Alors que le retrait israélien se profile, la question demeure : cette trêve marquera-t-elle le début d’un apaisement durable ou sera-t-elle simplement une pause dans une hostilité plus profonde ?