Une mystérieuse épidémie frappe la RDC : l'inquiétude grandit

Roger Kamba, ministre congolais de la Santé publique, a exprimé son inquiétude lors d’une conférence de presse, soulignant la difficulté d’identifier rapidement le mode de transmission de cette maladie.

SOCIÉTÉ

La Rédaction.

12/6/20241 min read

Depuis plusieurs semaines, une maladie inconnue sème la panique dans la province du Kwango, en République Démocratique du Congo (RDC), particulièrement dans la zone de santé de Panzi. Ressemblant à une infection respiratoire, cette épidémie a causé la mort de 131 personnes en un peu plus d’un mois, selon Apollinaire Yumba, ministre de la Santé de la province. Les autorités locales et nationales suivent de près l’évolution de cette crise sanitaire inquiétante.

Roger Kamba, ministre congolais de la Santé publique, a exprimé son inquiétude lors d’une conférence de presse, soulignant la difficulté d’identifier rapidement le mode de transmission de cette maladie. "Cela ressemble à une maladie de type respiratoire, mais il est trop tôt pour confirmer quoi que ce soit," a-t-il déclaré. L’alerte n’ayant été lancée qu’il y a quelques jours, les autorités font face à des défis pour comprendre les origines de cette épidémie qui se propage rapidement.

La gravité de la situation est accentuée par les conditions de vulnérabilité dans la région. Le Dr Dieudonné Mwamba, directeur général de l’Institut National de Santé Publique, a rappelé que cette zone affiche un taux de malnutrition élevé, estimé à 40 %, et a récemment subi une épidémie de typhoïde. Les symptômes associés, tels que fièvre, douleurs musculaires, maux de tête et toux, inquiètent les experts, qui redoutent des complications liées à ces facteurs aggravants.

Des équipes épidémiologiques sont déjà sur place pour collecter des échantillons et analyser la nature exacte de cette maladie. En attendant les résultats, les autorités appellent à la vigilance et à la coopération de la population. Cette nouvelle crise survient alors que le pays lutte contre d’autres défis sanitaires, notamment l’épidémie de monkeypox, qui a déjà fait plus de 1 000 victimes cette année.